Édouard Philippe a expliqué que le port du masque était “préférable dans de nombreuses circonstances” et obligatoire pour certaines.
C’est l’un des sujets les plus brûlants de cette crise sanitaire: l’obligation ou non du port des masques de protection contre le coronavirus. Lors de son discours sur le déconfinement, Édouard Philippe a expliqué qu’à partir du 11 mai, le port du masque sera “préférable dans de nombreuses circonstances” et obligatoire pour d’autres.
Les masques grand public devront être portés par :
Le port du masque est également recommandé -sans être obligatoire- dans les commerces pour les clients et le personnel. Mais plus que ça, “un commerçant pourra subordonner l’accès de son magasin au port du masque”, a insisté Édouard Philippe.
L’avis sur le port du masque a évolué au fil des semaines...
Face à ces nouvelles consignes, le Premier ministre l’a promis: “il y aura assez de masques dans le pays pour faire face aux besoins à partir du 11 mai”. En plus des 100 millions de masques chirurgicaux ― réservés aux soignants ― qui arrivent désormais chaque semaine, “nous recevrons près de 20 millions de masques grand public lavables à compter de mai”, a-t-il indiqué.
Au début de l’épidémie de Covid-19, en France comme dans de nombreux pays occidentaux, les gouvernements répétaient que le port généralisé du masque, denrée alors très rare, était inutile, voire contreproductif.
Au fil des semaines, le discours a changé, renforcé par le fait qu’une part significative des personnes contaminées développe peu voire aucun symptôme.
“Les scientifiques ont eux-mêmes évolué”, et jugent maintenant le port du masque “préférable dans de nombreuses circonstances”, a justifié le Premier ministre mardi devant les députés, alors que les critiques sur les pénuries de masques de protection, d’abord pour les soignants, puis pour la population générale ont fait rage ces dernières semaines.